ImprimerRetour

Les habitats des moustiques

Les moustiques se développent dans des gîtes larvaires artificiels et naturels en colonisant de la plus petite collection d’eau aux plus vastes étendues de marais.

Au fil de l’évolution, les moustiques ont élaboré des stratégies visant la conquête de leurs milieux de vie. Les 32 espèces recensées en Charente-Maritime colonisent de nombreux habitats naturels (lagunes, prés salés, sous-bois humides, creux d’arbres, etc.) et artificiels (réservoir d’eau, abreuvoir, soucoupes etc.). Ces zones humides salées, douces, temporaires ou permanentes, offrent aux moustiques des conditions propices à leur développement.



 

La notion d’habitat s’applique au lieu où se déroule la grande majorité des activités vitales d’une espèce. Chez les moustiques, le changement d’habitat est très marqué : après s’être développé dans une dépression humide, il la quitte une fois adulte. Certaines espèces peuvent demeurer dans un rayon géographique restreint (moustiques forestiers peu mobiles), d’autres vont se disperser vers les zones péri-urbaines et urbaines (Aedes caspius et Aedes detritus, « excellents voiliers »). Cependant, ces espèces n’abandonnent pas leur milieu d’origine puisqu’elles reviendront pondre leurs œufs. Le mot gîte est souvent employé pour désigner l’environnement dans lequel se développent les larves et les nymphes.

 


Prés salés (schorres)


Gîtes halophiles


Prairies à joncs


Lagunes côtières


Marais endigués


Rigoles agricoles


Sous-bois


Salines



Dans certaines conditions, une gestion hydraulique favorisant le maintien d'une qualité et d'une quantité d'eau peut limiter considérablement les proliférations de moustiques. Le service démoustication apporte à ce titre son expertise [lien vers page expertise] et ses conseils aux propriétaires et gestionnaires des zones humides. Certains principes de gestion ont d'ailleurs été reconnus pour leur intérêt pour certaines espèces, notamment les oiseaux, et compatible pour la préservation de la biodiversité.
 

En milieu urbain ou autour des habitations, certaines espèces (Culex pipiens et Aedes albopictus notamment) se développent dans les eaux résiduelles, des pluies ou lies à l'arrosage, dans des gîtes larvaires artificiels dont beaucoup peuvent être supprimés. Le bâti et les réseaux d'eau (eau pluviale et usée) peuvent héberger des larves de moustiques.

 

 





Source : www.eidatlantique.eu